Brassica oleracea Groupe Botrytis
Le chou-fleur est une variété de choux de la famille des Brassicacées, cultivée comme plante potagère pour son méristème floral hypertrophié et charnu, consommé comme légume[1]. Le terme désigne aussi ce légume.
Nom scientifique : Brassica oleracea L. var. botrytis L., famille des Brassicacées (crucifères), sous-famille des Brassicoideae.
Il s'agit d'une variété du chou commun (Brassica oleracea), issue de plusieurs siècles de sélection[1].
Noms communs : chou-fleur, chou de Chypre, chou de Syrie ; de : Blumenkohl, en : cauliflower, es : coliflor, it : cavolfiore.
Le chou-fleur est une plante herbacée bisannuelle qui produit une boule blanche tendre et compacte. Cette boule est un méristème, un organe pré-floral qui, si on le laisse évoluer, continue sa croissance en tiges florales qui porteront des fleurs jaunes ou blanches, typiques du genre Brassica, puis finalement les graines.
Le méristème est récolté avant que le chou ne passe au stade de la floraison.
Les feuilles à côtes développées enveloppent étroitement cette inflorescence.
Le chou-fleur classique en France est blanc mais il existe en Italie de nombreux types traditionnels de diverses couleurs, comme le Violet de Sicile (violet) et le Romanesco (jaune soufre). Ces types ont récemment été améliorés et apparaissent sur les marchés européens. En revanche, le chou-fleur orange est une obtention récente. Des coupes effectuées changent de couleur (plus ou moins bleue ou rouge) selon le pH[2]. Le chou-fleur est aussi consideré comme un excellent anti-inflammatoire réduisant les symptômes de l'arthrite mais aussi les maladies inflammatoires. Néanmoins, il contribue également à la vitamine B, favorable aux fonctions cérébrales de l'humain comme par exemple : la mémoire. Ce légume est aussi une source considérable de protéines et de vitamines. Le chou-fleur est donc connu pour ses bienfaits au sein du corps humain.
Le chou-fleur était connu et apprécié dans l'Antiquité en Grèce et à Rome[1]. En France, il est peu consommé par les élites pendant tout le Moyen Âge mais sa popularité en Italie va le rendre à la mode à partir de la Renaissance[1]. On l'appelle alors chou de Chypre ou chou de Syrie[1]. Les rois Louis XIV et Louis XV en étaient friands et plusieurs recettes ont été créées à la cour, telle que le « potage à la du Barry »[1]. Cependant sa culture ne se développe en France qu'à partir de 1830[3].
En 2017, la production française est de 305 915 tonnes[4]. La surface cultivée qui lui est consacrée est de 16 746 hectares, soit un rendement de 18,3 tonnes par hectare. Les principaux départements producteurs sont le Finistère, les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, la Manche et le Nord. 85 % de la production française totale est réalisée en Bretagne[1]. Le commerce extérieur est excédentaire[1] : 145 861 tonnes produites sont exportées et 52 750 tonnes sont importées.
Dans l'hémisphère nord, les semis de choux-fleurs se préparent au printemps (fin mai début juin) et la mise en place des plants se fait en juillet et août. Les choux-fleurs se récoltent entre octobre et mai suivant les variétés et la localisation de la culture, avec une récolte possible en automne si les semis sont faits fin mai dans une pépinière ombragée.
Deux espèces de champignons, par analogie de forme, sont communément appelées « choux-fleurs » :
Brassica oleracea Groupe Botrytis
Le chou-fleur est une variété de choux de la famille des Brassicacées, cultivée comme plante potagère pour son méristème floral hypertrophié et charnu, consommé comme légume. Le terme désigne aussi ce légume.