Les Gloméromycètes sont une classe (Glomeromycetes) de champignons de la division des Glomeromycota. Ils constituent un groupe très peu connu du public mais écologiquement indispensable. Ce sont des champignons mycorhiziens vivant en symbiose avec les racines d'un grand nombre de plantes. Environ 90 % des végétaux forment des telles associations symbiotiques avec des Gloméromycètes[1].
On en a décrit environ 150 espèces, mais il en existe vraisemblablement beaucoup plus. Ils étaient traditionnellement classés parmi le groupe des champignons zygomycètes (ancienne division des Zygomycota, abandonnée car polyphylétique).
Les gloméromycètes ont généralement un mycélium coénocytique, leur multiplication végétative se fait de manière asexuée par le développement blastique de la pointe de l'hyphe pour produire des spores[2] ou glomérospores d'un diamètre de 80 à 500 μm[3]. Dans certains cas, des spores complexes se forment dans un saccule terminal[2].
La germination des spores de Gigaspora margarita est stimulée par les produits volatils d'actinomycètes du sol [4].
D'après la 10e édition de Dictionary of the Fungi[5] (2007), cette division et cette classe sont constituées des ordres suivants :
Les Gloméromycètes sont une classe (Glomeromycetes) de champignons de la division des Glomeromycota. Ils constituent un groupe très peu connu du public mais écologiquement indispensable. Ce sont des champignons mycorhiziens vivant en symbiose avec les racines d'un grand nombre de plantes. Environ 90 % des végétaux forment des telles associations symbiotiques avec des Gloméromycètes.
On en a décrit environ 150 espèces, mais il en existe vraisemblablement beaucoup plus. Ils étaient traditionnellement classés parmi le groupe des champignons zygomycètes (ancienne division des Zygomycota, abandonnée car polyphylétique).