Hogna radiata est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Lycosidae[1]. Elle est nommée en français Tarentule radiée, Fausse tarentule ou Hogna rayée.
Cette espèce se rencontre de l'Europe du Sud à l'Asie centrale et dans le Nord de l'Afrique[1].
En France, elle se répartit sur le Bassin méditerranéen, où elle est présente surtout dans le Languedoc-Roussillon. Elle peut remonter sur la façade atlantique, parfois jusqu'au Bassin parisien. Le plus souvent, les individus rencontrés loin de son principal lieu de répartition, le Midi, appartiennent à la sous-espèce Hogna radiata minor, plus petite que sa cousine Hogna radiata radiata.
Les mâles mesurent de 15 à 18 mm et les femelles de 20 à 25 mm[2]. Parfois plus grande, des spécimens de 60 à 70 mm (diamètre pattes comprises) sont assez facilement visibles dans le Languedoc (près d'Avignon).
Lorsqu'elle doit muer ou pondre, elle se fabrique une loge avec de la terre agglomérée par de la soie, ce qui donne un abri en terre, fermé. Elle peut parfois muer sans se cacher, mais c'est rare.
Après la fécondation, durant laquelle le mâle applique un de ses pédipalpes contre l'épigyne de la femelle, elle pond ses œufs dans un cocon de soie. Il mettra 2 à 3 semaines à éclore.
Elle se nourrit de petits arthropodes et ne vit qu'un an.
Selon World Spider Catalog (version 17.0, 12/04/2016)[3] :
Cette espèce a été décrite sous le protonyme Lycosa radiata par le naturaliste français Pierre-André Latreille en 1817[4], après avoir été placée dans le genre Tarentula[5], elle est désignée espèce type du genre Hogna par Eugène Simon en 1885[6].
Elle admet de nombreux synonymes :
Hogna radiata est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Lycosidae. Elle est nommée en français Tarentule radiée, Fausse tarentule ou Hogna rayée.