Die Burgunderblutalge (Planktothrix rubescens) ist eine Art fädiger Cyanobakterien, oder „Blaualgen“[1]. Im Jahr 2002 wurde die Art von S. Suda[2] der Gattung Planktothrix zugeordnet, davor wurde die Art als Oscillatoria rubescens angesprochen.
Der aus dem Griechischen abgeleitete Name Planktothrix rubescens bedeutet frei „im Wasser umherirrendes rötliches Haar“. Im Schweizer Murtensee kommt es immer wieder zu Blüten der Spezies, die das Wasser rötlich färben. Dies wurde auf das Blut der in der Schlacht bei Murten erschlagenen Burgunder zurückgeführt und führte zu der deutschen Benennung Burgunderblutalge.
Planktothrix wächst, wie für die Oscillatoriales typisch, in langen unverzweigten Zellfäden, auch Filamente oder Trichome genannt. Es werden weder Dauerzellen (Akineten)[3] noch Heterozysten gebildet. Die geraden Filamente sind begrenzt mobil und zeigen Phototaxis. Sie sind meistens einzeln, nur selten finden sich Bündel von Filamenten[4]. Da die Burgunderblutalge das rote Pigment Phycoerythrin enthält[5], ist sie rötlich gefärbt (Name!). Von ähnlichem Bau, jedoch grünlich gefärbt, ist P. agardhii, die Bündel-Schwingalge.
Die Burgunderblutalge lebt planktisch im Süßwasser, besonders in tiefen und geschichteten Kaltwasserseen,[6] beispielsweise in alpennahen Seen wie dem Wörthersee, dem Mondsee, dem Zürichsee, dem Simssee[7] oder dem Ammersee. Durch Umschichtung durch Erwärmung des Wörthersees kam es im März 2016 zu einem Aufsteigen der Alge in die oberste Wasserschicht mit intensiver Rotbraunfärbung.[8] Auch in den tieferen Schichten des Alatsees bei Füssen wurden diese Bakterien gefunden und ein gelegentliches Aufsteigen beobachtet.[9]
Die Art kann sich durch Gasvesikel innerhalb der Wassersäule einschichten. Bei günstigen Bedingungen kann eine Blüte auftreten. Dabei können, nach massenhafter Vermehrung, aufgrund des Toxins Microcystin Gefahren für Wasserlebewesen ebenso wie für die Trinkwasserversorgung entstehen.
Die Burgunderblutalge (Planktothrix rubescens) ist eine Art fädiger Cyanobakterien, oder „Blaualgen“. Im Jahr 2002 wurde die Art von S. Suda der Gattung Planktothrix zugeordnet, davor wurde die Art als Oscillatoria rubescens angesprochen.
Planktothrix rubescens est une espèce de cyanobactéries filamenteuses[1] et toxiques pouvant perturber l'utilisation des lacs. Sa prolifération colore la surface de l'eau en rouge lie de vin.
Elle est aussi connue localement sous le nom de sang des Bourguignons en souvenir de la bataille de Morat (1476) où de nombreux Bourguignons moururent dans le lac. Cette espèce a été classée dans le genre Planktothrix en 2002 par S. Suda[2]. Auparavant, elle était appelée Oscillatoria rubescens.
Comme il est typique pour les Oscillatoriales, Planktothrix forme de longs filaments cellulaires non ramifiés aussi appelés trichomes. Il ne forme pas d'akinète (spores résistantes) ni d'hétérocystes. Les filaments linéaires ont une mobilité limitée et sont sujets à la phototaxie. Ils sont en général isolés et ne sont que rarement regroupés en faisceau[3]. Elle contient un pigment rouge qui lui donne sa couleur, la phycoérythrine[4]. Planktothrix agardhii a une structure qui lui ressemble mais ne contient pas de pigment rouge.
P. rubescens fait partie du plancton dans les eaux douces, en particulier dans les lacs froids, profonds et stratifiés[5] comme par exemple dans certains lacs alpins (lac du Bourget, lac Léman, lac de Morat, lac de Zurich, Ammersee, Mondsee, ... ) mais peut être trouvée dans une grande partie du monde.
Cette espèce peut se répartir dans la colonne d'eau à l'aide de vésicule gazeuse. Son cycle biologique se déroule en trois phases. Tout d'abord, elle passe par une phase stratifiée où elle vit à 10-20 mètres de profondeur de juin à septembre. Ensuite, c'est la phase dispersée en octobre où elle se répartit à toutes profondeurs et finalement la phase hivernale où le nombre d'algues est très faible et décroit jusqu'au printemps. Lorsque les conditions sont favorables, une efflorescence algale peut se produire, en particulier entre la fin de l'été et début novembre dans les lieux abrités[6]. Dans ce cas, après sa prolifération, les animaux aquatiques ainsi que l'approvisionnement en eau potable peuvent être mis en danger à cause de sa toxine, une microcystine qui s'attaque particulièrement au foie.
Son accumulation à la surface est d'abord favorisée par une période de froid venté qui permet de mélanger les eaux de surface avec les eaux plus profondes. Celui-ci doit être suivi par une période chaude, bien ensoleillée et calme qui facilite son développement[6].
Son efflorescence est toutefois le signe d'un lac en mauvaise santé, notamment à cause d'une trop grande quantité de phosphore qui permet un développement trop important des algues et des cyanobactéries. Dans le Lac Léman, la concentration de phosphore n'était que de 15 à 20 µg/l en 1960 avant d'augmenter considérablement. C'est ainsi que la première efflorescence de P. rubescens s'est produite en 1968 avant de se répéter en 1978, 1992, 2002 et 2006 (dans les années 2000, le taux de phosphore était en baisse mais atteignait encore 30 µg/l). Le lac du Bourget est plus fréquemment touché, en particulier depuis 1996[6].
Planktothrix rubescens est une espèce de cyanobactéries filamenteuses et toxiques pouvant perturber l'utilisation des lacs. Sa prolifération colore la surface de l'eau en rouge lie de vin.
Elle est aussi connue localement sous le nom de sang des Bourguignons en souvenir de la bataille de Morat (1476) où de nombreux Bourguignons moururent dans le lac. Cette espèce a été classée dans le genre Planktothrix en 2002 par S. Suda. Auparavant, elle était appelée Oscillatoria rubescens.
Oscillatoria rubescens (o Planktronix rubescens, sinonimo che, secondo Algaebase dovrebbe essere preferito) è una cianoficea coloniale d'acqua dolce.
È considerata un indicatore di aumentata trofia di un lago: fiorisce infatti in maniera abbondante quando è disponibile molto materiale organico e/o inorganico, togliendo ossigeno all'acqua e causando la scomparsa di zooplancton.
Oscillatoria rubescens deve il suo nome al colore rosso. Questo a sua volta è dovuto a un particolare pigmento fotosintetico, la ficoeritrina, che svolge una funzione analoga alla clorofilla, ma è più efficiente di questa in acque profonde e poco luminose.
Il suo sviluppo rende rossa la superficie di alcuni laghi [1]
Oscillatoria rubescens (o Planktronix rubescens, sinonimo che, secondo Algaebase dovrebbe essere preferito) è una cianoficea coloniale d'acqua dolce.
È considerata un indicatore di aumentata trofia di un lago: fiorisce infatti in maniera abbondante quando è disponibile molto materiale organico e/o inorganico, togliendo ossigeno all'acqua e causando la scomparsa di zooplancton.
Oscillatoria rubescens deve il suo nome al colore rosso. Questo a sua volta è dovuto a un particolare pigmento fotosintetico, la ficoeritrina, che svolge una funzione analoga alla clorofilla, ma è più efficiente di questa in acque profonde e poco luminose.
Il suo sviluppo rende rossa la superficie di alcuni laghi