Pyrenaearia carascalopsis es una especie de molusco gasterópodo de la familia Hygromiidae.
Es endémica del Pirineo de Huesca y Lérida (España) y Mediodía-Pirineos (Francia).
Pyrenaearia carascalopsis es una especie de molusco gasterópodo de la familia Hygromiidae.
Pyrenaearia carascalopsis[1], ou l'Hélice du Val d'Aran en français[2], est une espèce d'escargots terrestres appartenant au genre Pyrenaearia, de la famille des Hygromiidae. C'est une espèce endémique des Pyrénées, qui est connue principalement dans le Nord de l'Espagne dans le massif de la Maladetta, en province de Huesca, ainsi que dans le Val d'Aran dans le Nord-Ouest de la Catalogne[3],[4]. L'espèce est aussi reconnue dans les Pyrénées françaises mais de manière plus parsemée[5].
C'est un petit escargot de montagne, aimant les roches calcaires fraîches et humides, pouvant atteindre une altitude de 2 500 m. Son habitat étant très fragmenté, l'espèce est considérée comme quasi menacée par l'Union internationale pour la conservation de la nature[6].
L'espèce a été identifiée en 1884 par le malacologiste français Paul Fagot, et possède deux noms synonymes, qui sont Helix carascalopsis (Fagot, 1884) et Helix Esserana (Fagot, 1887)[7]. Deux sous-espèces sont répertoriées[8] :
En taxonomie, Pyrenaearia carascalopsis est classé par les taxons suivants, regroupant les organismes possédant en commun certains caractères (morphologiques, anatomiques, génétiques, évolutionnistes, etc), du plus général au plus précis (l'espèce) :
Le corps de l'animal est de couleur noire[10]. La coquille alterne les bandes de couleur brune à noirâtre et les deux premières verticilles (enroulements ou tours de 360° à partir du sommet, voir schéma de la coquille) sont en général plus foncées que le reste. Au total, la coquille compte 4,5 à 5 verticilles composées de nombreux bandes ou anneaux de croissance, brunâtres et finement côtelés sur la face supérieure[10], la face inférieure étant assez lisse. L'ouverture est ovale avec un bord mince, sans lèvre à l'intérieur. L'ombilic est très étroit et presque entièrement couvert par le péristome[9].
La durée de vie des Helicoidea dépassent rarement l'âge de 3 à 4 ans. La distinction avec l'espèce voisine Pyrenaearia carascalensis n'est pas évidente, cette dernière étant d'aspect similaire bien que légèrement plus grande. Toutefois, les études de séquence de l'ADN montrent bien qu'il s'agit d'espèces différentes[6],[11].
L'espèce est identifiée en Espagne dans les montagnes du val d'Aran, en Catalogne, et dans les zones adjacentes telles que :
Côté français, Pyrenaearia carascalopsis a été identifié du sud de la Haute-Garonne jusqu'à l'ouest des Pyrénées-Orientales, mais pas au-dessus d'une altitude de 1 900 m[5], et l'authentification de l'espèce dans les Pyrénées-Orientales doit être encore confirmée[14]. Toutefois, il est à noter que le port de Vénasque et le port de Salau cités plus haut se trouvent aussi en France, à une altitude au-dessus de 2 000 m.
Le type d'habitat, côté espagnol, se trouve à une altitude de 2 000 à 2 500 m[6],[15], ce qui pour la végétation des Pyrénées correspond à l'étage alpin[12], c'est-à-dire des espaces ouverts fait de quelques pins à crochet et de prairies rocailleuses. C'est une espèce rupicole[15], qui vit au milieu de roches calcaires avec une végétation chasmophyte (qui pousse dans les fissures entre les rochers). Les individus peuvent vivre directement sur les parois rocheuses et ses anfractuosités calcaires, ou sous les pierres disposées sur le sol argileux, ou encore dans la végétation à proximité[15]. Ils restent inactifs pendant la saison sèche, montrant une activité les jours de pluie. En hiver, ils se protègent du gel en restant à l'état léthargique sous la neige saisonnière[6].
Parmi toutes les espèces du genre Pyrenaearia, l'espèce Pyrenaearia carascalopsis constitue une clade phylogénétique bien distinctes parmi quatre lignées identifiées comme basales au genre (Pyrenaearia carascalopsis, Pyrenaearia parva, Pyrenaearia carascalensis, et Pyrenaearia cantabrica)[11]. Ces quatre lignées, toutes issues d'une population ancestrale commune, sont la marque d'une spéciation enclenchée depuis la période du Pléistocène ou du Pliocène (il y a 5 Ma maximum), pendant les cycles de refroidissement et de réchauffement climatiques. En montagne, l'alternance de périodes glaciaires avec zones refuges isolées au microclimat plus clément, entrecoupés de périodes interglaciaires plus chaudes où des individus colonisent des milieux d'altitude plus élevée, enclenche un processus de spéciation allopatrique : des populations initialement interfécondes évoluent en espèces distinctes car elles sont isolées géographiquement[11].
Pyrenaearia carascalopsis est placé sur la liste rouge de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) avec le statut d'espèce quasi menacée définit comme une espèce qui ne remplit pas encore les critères des espèces menacées (vulnérable, en danger d'extinction) mais qu’elle est proche de les remplir à l'heure actuelle ou qu’elle les remplira probablement dans un proche avenir.
En effet, l'espèce a une aire de répartition assez restreinte et ses populations semblent fragmentées à cause du relief. Et bien qu'elle été identifiée sur une dizaine de localités, les surfaces reconnues sont souvent très réduites avec quelques hectares seulement[6]. De plus, bien qu'aucun déclin de la population ou de l'aire de répartition ne soit pour l'instant observé, le changement climatique, ainsi que le déplacement et l'altération de l'habitat qui en résulterait, constituent une menace potentielle pour l'avenir de cette espèce adaptée au froid[6].
En conséquence, l'UICN recommande une protection basée sur la préservation des localités où l'espèce est présente, ainsi que des études plus précises sur sa zone d'occupation, la taille des sous-population, et sa biologie (régime alimentaire, reproduction)[6]. Une grande partie des zones où vit Pyrenaearia carascalopsis est déjà située dans des zones protégées par des réserves naturelles nationales ou régionales:
Pyrenaearia carascalopsis, ou l'Hélice du Val d'Aran en français, est une espèce d'escargots terrestres appartenant au genre Pyrenaearia, de la famille des Hygromiidae. C'est une espèce endémique des Pyrénées, qui est connue principalement dans le Nord de l'Espagne dans le massif de la Maladetta, en province de Huesca, ainsi que dans le Val d'Aran dans le Nord-Ouest de la Catalogne,. L'espèce est aussi reconnue dans les Pyrénées françaises mais de manière plus parsemée.
C'est un petit escargot de montagne, aimant les roches calcaires fraîches et humides, pouvant atteindre une altitude de 2 500 m. Son habitat étant très fragmenté, l'espèce est considérée comme quasi menacée par l'Union internationale pour la conservation de la nature.
L'espèce a été identifiée en 1884 par le malacologiste français Paul Fagot, et possède deux noms synonymes, qui sont Helix carascalopsis (Fagot, 1884) et Helix Esserana (Fagot, 1887). Deux sous-espèces sont répertoriées :
Pyrenaearia carascalopsis carascalopsis, d'après Paul Fagot en 1884; Pyrenaearia carascalopsis esserana, cité par Paul Fagot en 1888, d'après Jules René Bourguignat qui l'identifie en 1887.Pyrenaearia carascalopsis is een slakkensoort uit de familie van de Hygromiidae.[1] De wetenschappelijke naam van de soort is voor het eerst geldig gepubliceerd in 1884 door Fagot.
Bronnen, noten en/of referenties