Chrysonilia sitophila est un champignon nommé aussi Monilia sitophila (obsolète) et, dans l'usage courant, « champignon rouge (ou orangé) du pain ». C'est une moisissure qui gâte divers aliments et est responsable d'asthme professionnel dans l'industrie du bois[1] et du liège[2].
Chrysonilia sitophila est le correspondant anamorphe de Neurospora sitophila (téléomorphe).
Sa position dans la classification est : Sordariaceae, Sordariales, Sordariomycetidae, Sordariomycetes, Ascomycota, Fungi[3].
À l'époque de sa découverte, en 1843, ce champignon fut nommé "Penicillium sitophilum" par Montagne et "Oïdium aurantiacum" par Léveillé[4], mais il est maintenant considéré comme n'appartenant à aucun des deux genres Oïdium et Penicillium.
En 1848, Anselme Payen signala qu'il résistait à des températures supérieures à 100 degrés, fait qui joua un rôle dans les discussions sur la génération spontanée[5].
Chrysonilia sitophila est un champignon nommé aussi Monilia sitophila (obsolète) et, dans l'usage courant, « champignon rouge (ou orangé) du pain ». C'est une moisissure qui gâte divers aliments et est responsable d'asthme professionnel dans l'industrie du bois et du liège.