Leptodirus hochenwartii — Sərtqanadlıların mağarada yaşayan Leptodirus cinsinə, Leiodidae fəsiləsinə daxil olan növ. Avropanın endemik canlısı. İlk aşkarlanan troglobiont böcək növüdür. Növün aşkarlanması ilə üstəlik Biospeleologiyanın əsasını qoymuşdur[2].
Uzunluqları 1 sm-dir. Bığcıqları uzun və ensizdir. Ayaqları çox uzun olması, onların tez hərəkət etməsinə imkan verir. Qanad üzlükləri güçlü, yarısferik, tamamilə qarını belə əhatə edə bilir. Bu isə ona fizoqrafik görünüş verir. Triqlobiontlar Cənubi-Şərqi Avropada, karst mağaralarında yayılmışdır (Dinar dağları: Sloveniya və Xorvatiya)[2]. Əsasən iri və sərin mağaralarda yaşayırlar. Burada havanın temperaturu 12 °C-dən yuxarı olmur[3].
Leptodirus hochenwartii böcəyi ilk dəfə 1831-ci ildə mayak köməkçisi Luka Čeč tərəfindən aşkarlanmışdır. O, Postoyska-yama mağaraları sistemini (sloven. Postojnska jama; alm. Adelsberger Grotte) araşdırarkən böçəyi tapmışdır[3][4]. O, böcəyi qraf Frans fon Hoenvarta verir. Ancaq Hoenvart onun təsnifatını müəyyən edə və təsnif edə bilmədiyindən bunu etmək üçün Lyublyanandan olan sloven naturalist Ferdinat Cozef Şmidtə (1791—1878) müraciyyət edir. Şmidt alınmış nümünəni elm üçün yeni bir növ olmasını müəyyən edir və bu haqda "Illyrisches Blatt" (1832) [1] məqaləsində qeyd edir. Məqalədə elmi cəhətdən formalda olsa ilk dəfə mağara heyvanlarının təsvirini təqdim edilir. Şmidt tərəfindən aparılan sonrakı araşdırmalar elmə məlum olmayan və yeni aşkarlanan növlərin müəyyənləşdirməsinə imkan verdi. Bu biologlar arasında əhəmiyyətli dərəcədə maraq doğuran hadisə idi. Buna görədə Leptodirus hochenwartiinin kəşfi biospeleologiyanın başlanğıc nöqtəsi hesab edilir[1][2].
Leptodirus hochenwartii Lyublyanada Sloveniya Milli Muzeyinin təşkilatçısı, naturalist, etnomoloq və qraf Frans fon Hoenvartın şərəfinə adlandırılmışdır[1][2].
L. hochenwartii 6 yarımnövə bölünür:[3]
Məhdud ərazidə yayılması və aşağı artım tempinə görə L. hochenwartii, bəzi mağaralarda hətta yüksək sıxlığına baxmayaraq, nadir və nəsli kəsilməkdə olan bir növ sayılır. Buna görə də L. hochenwartii nəsli kəsilməkdə olan bir növ olaraq Sloveniuyanın Qırmızı kitabına daxil edilmişdir[3][5][6].
Leptodirus hochenwartii — Sərtqanadlıların mağarada yaşayan Leptodirus cinsinə, Leiodidae fəsiləsinə daxil olan növ. Avropanın endemik canlısı. İlk aşkarlanan troglobiont böcək növüdür. Növün aşkarlanması ilə üstəlik Biospeleologiyanın əsasını qoymuşdur.
Leptodirus hochenwartii, est une espèce de coléoptères de la famille des Leiodidae, la seule du genre Leptodirus. Son nom latin est très souvent orthographié L. hohenwarti[Note 1]. C'est une espèce troglobie, remarquablement adaptée à son environnement : elle est endémique de la partie occidentale des Alpes dinariques et habite les grottes karstiques de Croatie, de Slovénie ainsi que d'une petite partie de l'Italie. Elle mesure près d'un centimètre de longueur et son écologie est globalement très mal connue.
Collectée en 1831 et officiellement décrite l'année suivante, Leptodirus hochenwartii fut la première espèce d'insectes cavernicoles connue. Elle a marqué l'entomologie slovène et fut même un tournant pour la zoologie tout entière, puisqu'elle marqua le commencement d'une nouvelle discipline scientifique : la biospéléologie.
C'est une espèce troglobie, montrant plusieurs caractères adaptatifs au mode de vie cavernicole, et incapable de vivre hors de son environnement.
L'espèce mesure entre 8 et 11 mm de long[1]. Selon les mots de son descripteur, sa tête et son abdomen sont semblables à ceux des espèces du genre Cychrus[2]. Son prothorax est très mince, comprimé, deux fois plus long que large. Ses antennes allongées sont plus longues que son corps[3], ses yeux sont complètement atrophiés. Sa cuticule, d'apparence glabre, est en réalité parsemée de quelques poils minuscules[3] et ne possède pas de pigment. Le trait le plus caractéristique reste les élytres, convexes et bombées, presque hémisphériques, qui recouvrent entièrement l'abdomen de l'insecte en lui donnant une apparence très arrondie, dite « physogastrique ».
L'insecte n'a pas la faculté de voler mais ses longues pattes lui permettent de se déplacer très rapidement sur les parois des grottes[1].
Il n'y a presque pas de dimorphisme sexuel mais on peut différencier les sexes en observant les élytres, qui recouvrent le pygidium chez les mâles mais qui le laissent en partie apparent chez les femelles[3].
Iconographie de René JeannelDessin de la face sternale du thorax d'un spécimen mâle.
Dessin de l'antenne droite d'un spécimen mâle.
Dessin du tarse antérieur droit d'un spécimen mâle.
Leptodirus hochenwartii possède un organe spécial dit « organe cupuliforme » ou « organe de Hamann » du nom du scientifique Günther Otto Hamann l'ayant étudié. Il est situé sur chaque antenne de l'insecte et lui permet de ressentir les changements de l'humidité ambiante[4],[5],[6].
Les styles latéraux de l'organe copulateur mâle ne sont pas coudés, le sac interne inerme est peu ou pas différencié. Le sommet du pénis est épineux[7].
D'autres espèces cavernicoles de genres proches et de répartitions très voisines, voire chevauchantes, ressemblent à L. hochenwartii. Tel est le cas des Astagobius, anciennement considérés comme formant un sous-genre de Leptodirus. Ils s'en différencient néanmoins par leurs fémurs et tarses antérieurs plus larges[7]. Les espèces des genres Anthroherpon, Parapropus et Speoplanes sont également ressemblantes morphologiquement parlant[3],[8].
Leptodirus hochenwartii vit principalement dans les grandes cavernes où la température n'excède pas 12 °C[9]. Son mode de vie reste en grande partie inconnu mais on a observé des membres de cette espèce s'alimentant sur les carcasses de différents animaux cavernicoles, sur divers restes organiques ou encore des particules charriées par les infiltrations pluviales[1], traversant sans difficulté les roches très poreuses qui constituent son environnement.
On connaît également peu la reproduction de ces insectes. Cette espèce se reproduit et grandit lentement. Les femelles pondent un nombre restreint d'œufs relativement grands qui mettent longtemps à se développer. Comme tout coléoptère, l'espèce est holométabole. Il n'y a qu'un stade larvaire et les larves ne s'alimentent pas avant la mue nymphale[10].
L. hochenwartii peut être parasité par les champignons du genre Hirsutella[11].
Le 14 avril 1818 Luka Čeč, spéléologue et auxiliaire au guide, découvre les parties inférieures de la grotte de Postojna[12] dans le Sud-Ouest de la Carniole, et y identifie le premier spécimen de l'insecte en septembre 1831[2],[9],[13]. Il le donne au comte Franz Josef von Hochenwart, membre de sociétés savantes, conservateur du Musée provincial de Ljubljana et amateur d'entomologie, qui se trouve incapable de déterminer l'espèce. Hohenwart transmet donc à son tour le cas à Ferdinand Jožef Schmidt, un naturaliste d'origine austro-hongroise installé à Ljubljana. Ce dernier reconnaît l'insecte comme une espèce nouvelle et vraisemblablement inféodée au biotope cavernicole. Il la décrit en 1832 dans l'ouvrage Illyrisches Blatt, où il en parle comme l'« un des spectacles naturels des plus rares »[2], en la nommant Leptodirus hochenwartii. Il donne également à l'espèce le nom vernaculaire slovène de Drobnovratnik et allemand de Enghalskäfer. Ces deux appellations signifient « au cou fin », tout comme le nom du genre, Leptodirus, venant du grec ancien λεπτός (leptos) signifiant « mince » et de δειρὰς (deiras) signifiant « cou »[2],[14]. Le nom spécifique, hochenwartii rend hommage à Franz Josef von Hochenwart. Ce dernier adoptant plus tard pour graphie de son nom Franz von Hohenwart[15], la dénomination spécifique est le plus souvent orthographiée hohenwarti.
Il est à l'époque le premier animal cavernicole décrit. En effet, seul le protée anguillard avait été découvert jusqu'alors, par Janez Vajkard Valvasor dès 1689. Il avait simplement qualifié l'amphibien de « bébé dragon » et l'espèce, bien que décrite brièvement en 1768 par Josephus Nicolaus Laurenti, n'était pas alors reconnue comme troglobie[9], Laurenti pensant que l'animal habitait le lac de Cerknica[15].
Schmidt propose une récompense de 25 florins à qui trouvera un second spécimen de l'insecte, le premier ayant été abîmé, probablement lors de sa capture[15]. Dès 1831, il se met lui-même en quête de l'insecte mais n'atteint son objectif qu'en 1847, près du même endroit où l'holotype avait été trouvé, seize ans après la découverte du premier spécimen[13]. Lors de ses explorations, il découvre également de nombreuses nouvelles espèces, suscitant un intérêt considérable parmi les naturalistes, et ouvrant la voie à une course à la description des espèces cavernicoles[15], le début d'une discipline scientifique qui sera nommée biospéléologie[13].
Jörgen Christian Schiödte, entomologiste danois, rend visite à Schmidt en Carniole et explore avec lui de nombreuses grottes durant août 1845[15]. Deux ans plus tard, il présente ses trouvailles à l'Académie royale danoise des sciences et les publie en 1848 dans son livre Bidrag til den underjordiske Fauna[16] (Contribution à la faune souterraine). Il décrit plusieurs nouvelles espèces et nouveaux genres, avec une iconographie riche et précise, dont un certain Stagobius troglodytes, qu'il classe dans une nouvelle sous-famille des Stagobiinae. Il s'avérera que Schiödte a décrit une deuxième fois la même espèce que Schmidt, mais avec une quinzaine d'années de décalage[15]. Schmidt, en accord avec le code international de nomenclature zoologique et sa règle d'antériorité, reste l'unique auteur du taxon.
Le genre admet deux synonymes latins : Stagobius, donné par méconnaissance par Schiödte en 1848, mais aussi Leptoderus, employé par Schmidt lui-même par erreur dans quelques-uns de ses articles dès 1852, et resurgissant de temps à autre jusqu'à un siècle plus tard[15].
L'espèce admet plusieurs synonymes latins : Leptodirus hohenwarti, la graphie corrigée de l'espèce, Stagobius troglodytes donnée par Schiödte en 1848, mais aussi trois formes aberrantes : Leptodirus h. ab. dechsmannii Joseph, 1871 et Leptodirus h. ab. grouvellei Jeannel, 1910 et Leptodirus h. ab. bachofeni Schatzmayr, 1911.
À la fin du XXe siècle Leptodirus hochenwartii est classé dans la famille des Silphidae[17],[18]. Il a maintenant rejoint celle des Leiodidae, dans la sous-famille des Cholevinae[19].
Plusieurs espèces proches ont été classées sous le nom de genre Leptoderus, avant d'être déplacées dans d'autres genres, le nom spécifique restant identique à celui du protonyme :
Six sous-espèces sont reconnues[9],[20]. Trois se trouvent en Slovénie, les trois autres en Croatie[21],[1]. Elles varient légèrement par la taille, la microstructure de leur chitine ainsi que par la structure de l'appareil reproducteur des mâles[1]. Même au sein d'une population donnée, les caractéristiques physiques peuvent différer de manière significative entre les spécimens.
En raison de son aire de répartition restreinte et de sa reproduction lente, L. hochenwartii est considéré comme rare et vulnérable, bien que les populations dans certaines cavernes puissent être nombreuses et que son environnement et ses conditions de vie sont moins sujets aux variations que ceux des espèces vivant au grand air[1]. En effet, les grottes de karst peuvent aussi être victimes de la pollution, notamment par les infiltrations d'eau traversant la roche poreuse[1].
La présence humaine dans certaines parties des grottes est également problématique, restreignant l'insecte aux zones plus calmes[1], quand celle-ci n'est pas la cible de collecte illégale[15].
L'espèce est incluse dans la liste rouge des espèces slovènes menacées, dans la catégorie R, regroupant les espèces rares et quasi menacées[22].
Elle est également incluse dans l'annexe II de la Directive habitats 92/43/CEE[23]. Quinze domaines de conservation (pSCI) sont donc établis en Slovénie, qui n'oublient aucune des trois sous-espèces slovènes et qui incluent la majorité des sites où l'espèce est connue et sont reliés au réseau Natura 2000 depuis le 1er mai 2004[15]. Le suivi des populations coûterait à l'année près de 6 000 euros[9].
L'espèce est devenue emblématique de la Slovénie. La revue d'entomologie Acta Entomologica Slovenica de la Société entomologique Stephen Michielija a pris l'insecte pour logo dès sa création en 1993[24]. Leptodirus hochenwartii figure également sur certaines cartes postales slovènes. L'espèce est présentée dans des insectariums à l'intérieur de la grotte de Postojna[15].
Leptodirus hochenwartii, est une espèce de coléoptères de la famille des Leiodidae, la seule du genre Leptodirus. Son nom latin est très souvent orthographié L. hohenwarti. C'est une espèce troglobie, remarquablement adaptée à son environnement : elle est endémique de la partie occidentale des Alpes dinariques et habite les grottes karstiques de Croatie, de Slovénie ainsi que d'une petite partie de l'Italie. Elle mesure près d'un centimètre de longueur et son écologie est globalement très mal connue.
Collectée en 1831 et officiellement décrite l'année suivante, Leptodirus hochenwartii fut la première espèce d'insectes cavernicoles connue. Elle a marqué l'entomologie slovène et fut même un tournant pour la zoologie tout entière, puisqu'elle marqua le commencement d'une nouvelle discipline scientifique : la biospéléologie.
Leptodirus hochenwartii o L. hohenwarti[1] Schmidt, 1832 è un coleottero cavernicolo della famiglia Leiodidae, unica specie appartenente al genere Leptodirus. È una specie troglobia, endemica delle grotte della Slovenia, Croazia e in minima parte dell'Italia nordorientale (Carso triestino).
L. hochenwartii è un cavernicolo obbligato, che si è adattato a vivere in ambiente ipogeo e non è più in grado di sopravvivere nell'ambiente esterno. Di conseguenza, possiede le caratteristiche morfologiche tipiche degli animali troglobi: zampe e antenne allungate, scomparsa delle ali, totale depigmentazione e mancanza di occhi (anoftalmia). Le sue caratteristiche peculiari sono però rappresentate dal torace particolarmente sottile, da cui deriva il nome del genere (leptos=sottile e deiros=torace)[2][3], e dalle elitre allungate e concave che ricoprono completamente l'addome, conferendo all'animale la forma tipicamente tondeggiante[3][4]. Questo adattamento (noto anche come "falsa fisogastria") permette all'animale di immagazzinare aria umida sotto le elitre e utilizzarla per la respirazione nelle aree più secche. Un'altra caratteristica è la presenza sulle antenne di un organo specifico (organo di Hamann), che consente all'animale di percepire il grado di umidità presente nell'aria[5][6].
Vive principalmente in cavità di grandi dimensioni e per lo più fredde, in cui la temperatura non supera i 12 °C[7]. È noto che si nutre di sostanze organiche, sia animali sia vegetali, provenienti dall’esterno attraverso le acque di percolazione o tramite il guano di chirotteri e uccelli troglofili oppure di resti di animali morti in grotta[8]. Molto poco si conosce sull'ecologia e sullo sviluppo della specie. Il solo studio approfondito effettuato su L. hochenwartii ha dimostrato che in essa, come in altri Leptodirini ipogei molto specializzati, la femmina depone un piccolo numero di uova relativamente grandi che hanno bisogno di molto tempo per svilupparsi. Il numero di stadi larvali è ridotto ad uno e la larve non si nutrono finché non mutano allo stadio adulto[4]. Non si conosce il periodo di massima attività degli adulti. Come molte altre specie troglobie, la costanza delle condizioni atmosferiche e l’assenza di luce in grotta hanno prodotto la perdita del ritmo circadiano, mentre quello stagionale rimane condizionato dal regime delle piogge[8].
Il primo esemplare di L. hochenwartii fu rinvenuto nel 1831 da Luka Čeč, un addetto alle illuminazioni delle Grotte di Postumia, nella Slovenia sudoccidentale, durante l'esplorazione di una nuova porzione della cavità scoperta alcuni anni prima[7]. Egli consegnò l'esemplare al conte Earl Franz von Ho(c)henwart, il quale però non fu in grado di determinarne la specie e lo consegnò a sua volta a Ferdinand Josef Schmidt, un naturalista ed entomologo di Lubiana. Schmidt riconobbe che si trattava di una nuova specie e la descrisse nell'articolo "Beitrag zu Krain's Fauna" (Contributo alla fauna della Carniola), pubblicato nel 1832 sulla rivista Illyrisches Blatt, attribuendogli il nome generico Leptodirus (da leptos=sottile e deiros=torace) e l'epiteto specifico hochenwartii in onore del donatore dell'esemplare. Nell'articolo suggerì anche il nome comune in sloveno drobnovratnik e quello in tedesco Enghalskäfer, entrambi in riferimento al caratteristico torace molto sottile dell'animale[2][3][9]. L'articolo rappresenta la prima descrizione formale di un animale cavernicolo, dal momento che il proteo (Proteus anguinus), descritto nel 1768 da Josephus Nicolaus Laurenti, non era all'epoca considerato tale. Nel 1856 l'entomologo russo Viktor Motchoulski descrisse una nuova specie di Leptodirus che chiamò L. schmidti, oggi considerata sottospecie di L. hochenwartii.[2]
Le successive ricerche portate avanti da Schmidt e da altri studiosi permisero di scoprire nuove specie di animali cavernicoli fino ad allora sconosciute, che stimolarono l'interesse verso questo habitat. Per questo motivo la scoperta di L. hochenwartii, assieme a quella del proteo, è considerata il punto di partenza della biospeleologia come disciplina scientifica.[2]
L. hochenwartii è l'unica specie appartenente al genere Leptodirus. È una specie endemica delle Alpi Dinariche occidentale, dalla Carniola interna (Slovenia) a nord al Velebit (Croazia) a sud. All'interno di questo areale sono attualmente riconosciute valide sei sottospecie[10]:
Di queste, due sottospecie (hochenwartii e schmidti) sono presenti esclusivamente in Slovenia e tre (pretneri, croaticus e velebiticus) esclusivamente in Croazia. La sottospecie L. h. reticulatus è presente in Slovenia, in Croazia e nel Carso triestino in Italia[2][11]. Nel Carso triestino la sottospecie è attualmente conosciuta soltanto per la Grotta Noè Archiviato il 9 ottobre 2017 in Internet Archive. ad Aurisina (che rappresenta la località tipica della sottospecie); nella Grotta Mattioli di Gropada, dove la specie era stata segnalata dall'entomologo Egor Pretner, recenti ricerche hanno dato esito negativo.
Sebbene lo stato di conservazione della specie non sia stato ufficialmente valutato dall'IUCN e nonostante in alcune grotte la densità di individui è molto alta, a causa del limitato areale e della riproduzione lenta L. hocherwartii è considerata una specie rara e a rischio di estinzione. Le principali minacce alla specie sono rappresentate dal prelievo massiccio e illegale di esemplari e dall'inquinamento dell'ambiente ipogeo[2]. Per questo motivo la specie è inserita nella Lista Rossa slovena delle specie a rischio (categoria R)[12] e negli allegati II e IV della Direttiva Habitat (92/43/EEC)[13] e il prelievo di individui, anche per studi scientifici, è strettamente regolato da permessi. Inoltre, la Slovenia ha istituito 15 aree di protezione nell'ambito della Rete Natura 2000 per la protezione della specie[2][7].
La specie è stata scelta come simbolo della rivista scientifica slovena Acta Entomologica Slovenica.
Leptodirus hochenwartii o L. hohenwarti Schmidt, 1832 è un coleottero cavernicolo della famiglia Leiodidae, unica specie appartenente al genere Leptodirus. È una specie troglobia, endemica delle grotte della Slovenia, Croazia e in minima parte dell'Italia nordorientale (Carso triestino).
L. hochenwartii hochenwartii
L. hochenwartii reticulatus
L. hochenwartii schmidti
L. hochenwartii croaticus
L. hochenwartii velibiticus
L. hochenwartii pretneri
Drobnovratnik (znanstveno ime Leptodirus hochenwartii, pogosto zapisan tudi kot L. hohenwarti[2]), edina vrsta iz rodu Leptodirus (grško leptos - ozek, deiros - vrat), je prvi opisani jamski hrošč na svetu. Leta 1831 ga je v Postojnski jami našel pomožni svetilničar in vodnik Luka Čeč. Ime drobnovratnik je dobil zaradi paličasto oblikovanega oprsja, ki spominja na vrat.
Drobnovratnik je majhen hrošč, velik od 8 do 11 mm. Je brez oči in brez pigmenta. Razlike v obarvanosti so opazne le zaradi razlik v barvnih odtenkih hitina. Telo je videti kroglasto zaradi napihnjenega zadka - pokrovke so kupolasto oblikovane, pod njimi pa je prostor, ki ga na spodnji strani omejuje ploščat zadek. Pomen takšne oblike še ni pojasnjen. Glava in oprsje sta majhna in ozka in kot vrat štrlita iz zadka. Tipalnice in noge so zelo dolge, kar je ena od prilagoditev na življenje v temi - so zelo občutljive na dotik in tresljaje, zato omogočajo drobnovratniku da najde hrano ali se izogne plenilcem brez uporabe vida.
Je prava jamska žival (troglobiont) - odvisen je od stalne temperature in vlažnosti v jamah, zato zunaj jamskega okolja ne more preživeti. Razširjen je na krasu od Trnovskega gozda do tržaškega krasa v Italiji, največ v jamah v okolici Grosuplja in na Kočevskem. Živi večinoma v velikih jamah, kjer temperatura ne presega 12 °C.[3]
Hrani se z organskimi ostanki, ki jih najde v jami, najpogosteje na stenah jam, kjer pronicajoča deževnica odlaga hranljive snovi, ter z mrhovino. Še manj je znanega o njegovem razvoju. V edini raziskavi opravljeni do zdaj so ugotovili, da raste in se razmnožuje počasi. Samica izleže razmeroma majhno število velikih jajčec, iz katerih se po dolgem času (v primerjavi z ostalimi žuželkami) izležejo ličinke. Te živijo od zalog hranil v jajčecih in se ne prehranjujejo. Njihova prva levitev je hkrati že preobrazba v odraslo žival.[4]
L. hochenwartii je endemit zahodnega dela Dinarskega gorstva. Trenutno je prepoznanih šest podvrst:[3]
V Sloveniji so od teh prisotne tri, L. hochenwartii hochenwartii, L. hochenwartii reticulatus in L. hochenwartii schmidti, ostale pa najdemo na Hrvaškem.[1][5] Najjužnejša znana lokaliteta je Velebit na Hrvaškem, od koder je opisana podvrsta L. h. velebiticus, podvrsto L. h. reticulatus pa so prvič našli v jami Grota Noe blizu Trsta (Italija).[3] Taksonomski položaj več podvrst je še nejasen, saj se lahko primerki precej razlikujejo v telesnih merah tudi znotraj iste populacije.
Žival je prvi našel leta 1831 pomožni svetilničar Luka Čeč, ko je raziskoval novoodkriti del Postojnske jame.[3][6] Čeprav ni bil naravoslovec ali kako drugače formalno izobražen, se je zavedal, da gre za redkost, in odnesel primerek grofu Hochenwartu, takratnemu kustosu Kranjskega deželnega muzeja. Ta živali ni prepoznal in dal primerek Ferdinandu Schmidtu, naravoslovcu iz Ljubljane, ki je spoznal, da gre za novo vrsto, in hrošča leta 1832 opisal v časopisu Illyrisches Blatt.[7] Poimenoval ga je Leptodirus Hochenwartii po Hochenwartu in mu dal tudi slovensko ime »drobnovratnik« ter nemško »Enghalskäfer«[8] Članek predstavlja prvi formalni opis jamske živali (človeške ribice, opisane leta 1768, takrat niso pojmovali kot jamsko žival).[3][9] Schmidt je kasneje v slovenskem podzemlju odkril še več prej neznanih prebivalcev jam, ki so vzbudili veliko zanimanje pri takratnih naravoslovcih. Zaradi tega pojmujemo odkritje drobnovratnika (skupaj s človeško ribico) za začetek speleobiologije kot znanstvene discipline.[6]
Je ogrožen, saj je zaradi omejenosti območja, kjer živi, izjemno redek, čeprav je lahko število osebkov v posameznih jamah veliko. Kot redka vrsta je uvrščen v slovenski Rdeči seznam ogroženih rastlinskih in živalskih vrst.[10]
Vključen je tudi v Prilogo II Direktive o habitatih EU (92/43/EEC)[11]; na osnovi prisotnosti drobnovratnika je v Sloveniji vzpostavljenih 15 varovanih območij (pSCI), ki vsebujejo večino znanih lokalitet.[3]
Najbolj ga ogroža onesnaženost okolja, predvsem podtalnice, ki skozi apnenčasto podlago pronica v jamski sistem.
Drobnovratnik (znanstveno ime Leptodirus hochenwartii, pogosto zapisan tudi kot L. hohenwarti), edina vrsta iz rodu Leptodirus (grško leptos - ozek, deiros - vrat), je prvi opisani jamski hrošč na svetu. Leta 1831 ga je v Postojnski jami našel pomožni svetilničar in vodnik Luka Čeč. Ime drobnovratnik je dobil zaradi paličasto oblikovanega oprsja, ki spominja na vrat.