The world is full of parasites that can force their hosts to do strange, even suicidal, things. But very few can functionally switch an animal’s gender...
Loxothylacus panopaei is a species of barnacle in the family Sacculinidae. It is native to the Gulf of Mexico and the Caribbean Sea. It is a parasitic castrator of small mud crabs in the family Panopeidae, mostly in the Gulf of Mexico, the Caribbean Sea and the eastern Atlantic Ocean.
L. panopaei was first described by the American zoologist Charles F. Gissler in 1884; it was parasitizing the mud crab Panopeus lacustris and was collected at Tampa, Florida.[2] The barnacle infects a number of species of mud crab and it seems likely that it is a species complex. Further taxonomic studies should clarify the position.[2]
The parasitic adult L. panopaei consists of an externa, a yellowish-orange mass of soft tissue, attached by a stalk to a host crab's abdomen; the stalk branches internally into tubes which surround the crab's gut.[2]
L. panopaei is native to the Gulf of Mexico, the Caribbean Sea, the Atlantic coasts from Cape Canaveral to Florida and those of Venezuela. It has increased its range northward, being found for the first time in Chesapeake Bay in 1964.[3] It arrived in the bay because many oysters there were infected by Haplosporidium nelsoni and stocks were replenished by importing eastern oysters (Crassostrea virginica) from the Gulf of Mexico. Accompanying these oysters were some crabs Eurypanopeus depressus which were parasitized by L. panopaei, the parasitic barnacle thus was inadvertently introduced to Chesapeake Bay where it found new species of crab to infect.[4]
The adult barnacle bears no resemblance to an acorn barnacle but the larval development is typical of a barnacle, with four nauplius larval stages and one cyprid larval stage.[2] The female cyprid larva of L. panopaei has a spear-like stylet. When it settles on a suitable crab host, it pierces the carapace and develops underneath as an endoparasite for about a month. It then extrudes an externa, or brood sac, beneath the crab's abdomen. This is fertilised by a free-swimming male cyprid larva. When the eggs in the brood sac have matured, the sac releases several thousand nauplius larvae at intervals.[3]
Female crabs care for their eggs by carrying them beneath their abdomen, keeping them well aerated and protecting them. L. panopaei manipulates the behaviour of both sexes of the crab on which it settles, so that the host treats the barnacle's brood sac as if it contained the crab's own eggs. In the case of male crabs, the parasite causes the ventral abdominal plate to widen, which makes it more suitable for brooding, and alters the crab's behaviour so that it looks after the brood sac, despite this not being a normal behaviour for a male crab. Reproduction is completely suppressed in both male and female crabs which are effectively castrated.[2][a] The barnacle seems able to take control of the timing of the crab's moult, extruding its brood sac immediately after ecdysis, when the crab's shell is soft.[6]
Suitable host crabs include the flatback mud crab (Eurypanopeus depressus), the Say's mud crab (Dyspanopeus sayi), the knotfinger mud crab (Panopeus lacustris), P. obessus, the furrowed mud crab (P. occidentalis), the oystershell mud crab (P. simpsoni), the Harris mud crab (Rhithropanopeus harrisii), Tetraplax quadridentata, and the inflated mud crab (Tetraxanthus rathbunae), all found in the western Atlantic Ocean,[2] as well as the black-clawed crab (Lophopanopeus bellus) which is found in the eastern Pacific Ocean.[7]
Loxothylacus panopaei is a species of barnacle in the family Sacculinidae. It is native to the Gulf of Mexico and the Caribbean Sea. It is a parasitic castrator of small mud crabs in the family Panopeidae, mostly in the Gulf of Mexico, the Caribbean Sea and the eastern Atlantic Ocean.
Loxothylacus panopaei est une espèce de balanes de la famille des Sacculinidae. Elle est originaire du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes . C'est un parasite castrateur de petits crabes de vase de la famille des Panopeidae, présents principalement dans le golfe du Mexique, la mer des Caraïbes et l'océan Atlantique oriental.
L. panopaei a été décrit pour la première fois par le zoologiste américain Charles F. Gissler en 1884; il parasitait le crabe de vase Panopeus lacustris et a été recensé à Tampa, en Floride[2]. La balane infecte un certain nombre d'espèces de crabe de vase et il est probable qu'il s'agisse d'un complexe d'espèces . D'autres études taxonomiques devraient clarifier la situation.
L'adulte parasite L. panopaei consiste en un "externa", une masse de tissu mou entre le jaune et l'orange, attachée par une tige à l'abdomen d'un crabe hôte; la tige se ramifie à l'intérieur en tubes, entourant l'intestin du crabe[2].
L. panopaei est originaire du golfe du Mexique, de la mer des Caraïbes, des côtes atlantiques du Cap Canaveral jusqu'à la Floride et celles du Venezuela. Il s'est répandu vers le nord, ayant été trouvé pour la première fois dans la baie de Chesapeake en 1964[3]. Il est arrivé dans la baie parce que de nombreuses huîtres y avaient été infectées par Haplosporidium nelsoni et les stocks ont été reconstitués par l'importation d'huîtres orientales (Crassostrea virginica) du golfe du Mexique. Avec ces huîtres se trouvaient des crabes Eurypanopeus depressus qui avaient été parasités par L. panopaei, la balane a donc été introduite par inadvertance dans la baie de Chesapeake où elle a trouvé de nouvelles espèces de crabe à infecter[4].
La balane adulte ne ressemble en rien à une balane à forme conique, mais le développement larvaire est typique d'une balane, avec quatre phases nauplius et un stade cypris[2]. La larve femelle cypris de L. panopaei a un stylet en forme de lance. Lorsqu'il se fixe sur un crabe hôte approprié, il perce la carapace et se développe en dessous sous la forme d'endoparasite pendant environ un mois. Il extrude ensuite un "externa", ou oothèque, sous l'abdomen du crabe. Celle-si est fécondée par une larve cypris mâle nageant librement. Lorsque les œufs dans l'oothèque ont mûri, le sac libère plusieurs milliers de larves de nauplius à intervalles[3].
Les crabes femelles s'occupent des œufs en les portant sous leur abdomen, en les gardant bien aérés et en les protégeant. L. panopaei manipule le comportement des du crabe sur lequel il s'installe (qu'il soit mâle ou femelle), de sorte que l'hôte traite le sac de la balane comme s'il contenait ses propres œufs. Dans le cas des crabes mâles, le parasite provoque l'élargissement de la plaque abdominale ventrale, ce qui la rend plus adaptée à la couvaison, et modifie le comportement du crabe afin qu'il s'occupe du sac, bien que ce ne soit pas un comportement normal pour un mâle . La reproduction est complètement supprimée que ce soit chez les crabes mâles ou femelles qui sont effectivement castrés[2] [note 1]. La balane semble être capable de prendre le contrôle du moment de la mue du crabe, extrudant son sac à couvain immédiatement après l'ecdysis, lorsque la coquille du crabe est encore molle[6].
Les crabes hôtes appropriés correspondent au crabe de vase à dos plat (Eurypanopeus depressus), au crabe de vase de Say (Dyspanopeus sayi), au crabe de vase à doigts (Panopeus lacustris), P. obessus, au crabe de vase sillonné (P. occidentalis), au crabe de vase à huîtres (P. simpsoni), au crabe de vase de Harris (Rhithropanopeus harrisii), Tetraplax quadridentata ainsi qu'au crabe de vase gonflé (Tetraxanthus rathbunae), tous trouvés dans l'océan Atlantique occidental[2], ainsi que le crabe à pattes noires (Lophopanopeus bellus) qui se trouve dans l'océan Pacifique oriental[7].
Loxothylacus panopaei est une espèce de balanes de la famille des Sacculinidae. Elle est originaire du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes . C'est un parasite castrateur de petits crabes de vase de la famille des Panopeidae, présents principalement dans le golfe du Mexique, la mer des Caraïbes et l'océan Atlantique oriental.
Loxothylacus panopaei is een krabbezakjessoort uit de familie van de Sacculinidae.[1] De wetenschappelijke naam van de soort is voor het eerst geldig gepubliceerd in 1884 door Gissler.
Bronnen, noten en/of referenties