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Chèvrefeuille bleu ( Francês )

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Lonicera caerulea

Le chèvrefeuille bleu (Lonicera caerulea), également appelé camérisier au Québec ou encore haskap en anglais (un terme signifiant "baie de longue vie" en aïnou[1], la langue des autochtones de l'île d'Hokkaido), est une espèce de chèvrefeuille originaire des régions tempérées de l'hémisphère nord.

Description

Le chèvrefeuille bleu est un arbrisseau caduc mesurant de 1,5 à 2 m de haut.

Ses feuilles sont opposées, de forme ovale, de 3-8 cm de long et 1-3 cm de large, vert glauque, un peu cireuse.

Les fleurs sont de couleur blanc jaunâtre, 12-16 mm de long, avec cinq lobes égaux, elles sont produites en paires sur les turions.

Les fruits sont des baies pruineuses de couleur bleue à noire d'environ 1 cm de long sur 0,5 cm de diamètre (taille qui peut varier selon les cultivars).

Variétés

Il existe neuf variétés, considérées comme des sous-espèces par certains auteurs :

  • Lonicera caerulea var. altaica. Asie du Nord.
  • Lonicera caerulea var. caerulea. Europe.
  • Lonicera caerulea var. cauriana. Amérique du Nord.
  • Lonicera caerulea var. dependens. Asie centrale.
  • Lonicera caerulea var. edulis. Asie de l'Est, synonyme de Lonicera caerulea - L.
  • Lonicera caerulea var. emphyllocalyx. Asie de l'Est.
  • Lonicera caerulea var. kamtchatica[2]. Asie du Nord. Aussi appelé « Baie de mai ».
  • Lonicera caerulea var. pallasii. Nord de l'Asie et de l'Europe.
  • Lonicera caerulea var. villosa. Asie de l'Est et Amérique du Nord[3]

Culture et utilisation

Les variétés edulis, emphyllocalyx et kamtchatica sont parfois cultivées pour leurs baies comestibles au goût agréable, à mi-chemin entre celui de la framboise et du cassis, allant de légèrement acidulé à bien sucré selon la variété[4]. Riches en vitamine B et C, elles se dégustent nature ou en gelée.

Il est assez difficile d'en trouver des cultivars dans les catalogues français ou européens mais depuis quelques années on peut trouver des Cv tels que 'Desertnaya' ou 'Kamchadalka' originaires de Russie.

Malgré sa parfaite résistance au froid (−40 °C), c'est un arbuste de faible vitalité et de faible développement qui produit peu de fruits. Il est toutefois bien résistant aux insectes et parasites, en faisant un bon candidat pour la culture biologique[4].

Culture au Québec

En Amérique du Nord on le cultive au Canada dans la province du Québec depuis au moins 2007 pour des fins commerciales; le nombre de plants était estimé à 2000 en 2007[5], augmentant jusqu'à 300 000 plants en 2015[6] et même à 1 000 000 en 2017[7]. Bien qu'une grande part des camérisiers du Québec soient dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ils sont distribués dans les centres de jardin et les pépinières dans toutes les régions et des cultures de diverses envergures s'y retrouvent aussi. La grande majorité des variétés cultivées en Amérique du Nord provient de travaux réalisés par la Dre Maxine Thompson de l'Université d'État de l'Oregon et du Dr Bob Bors de l'Université de la Saskatchewan[8]. Le fruit est principalement consommé tel quel ou bien en confiture. Il est également transformé en sauces, ketchup, moutarde, ou sirop[7]. On le retrouve notamment dans plusieurs bières de microbrasserie[9].

Valeur nutritive

La camerise peut être assimilée à la catégorie des superfruits. En effet, elle regorge de Vitamine A et C, est a une teneur élevée en potassium, calcium, phosphore, magnésium, antioxydants et fibres[1],[7],[10]. Son score ORAC est de 13 400[11], comparablement à 9500 pour la canneberge, fruit reconnu pour ses propriétés antioxydantes (il faut noter que l'USDA n'utilise plus l'indice ORAC depuis 2012[12]).

Références

  1. a et b « La camerise, une saveur unique | Pierre Gingras | En vrac », La Presse,‎ 29 juin 2015 (lire en ligne, consulté le 3 avril 2018)
  2. Jean-Claude Tissaux, www.fruitiers-rares.info, 2009
  3. « Lonicera cearulea var. villosa », sur http://data.canadensys.net (consulté le 24 décembre 2017)
  4. a et b « Avez-vous déjà goûté à la camerise? », sur Savourer par Geneviève O'Gleman (consulté le 26 août 2019)
  5. « La camerise, fruit de la longévité! », sur lapresse.ca, 4 octobre 2014 (consulté le 18 juin 2016)
  6. « Évolution de l'implantation du camerisier au Québec de 2007 à 2015 », sur Camerise Québec, 2015 (consulté le 18 juin 2016)
  7. a b et c « La camerise, un petit fruit gorgé de surprises | Sylvain Sarrazin | Gourmand », La Presse,‎ 10 novembre 2017 (lire en ligne, consulté le 4 avril 2018)
  8. a et b Gagnon, André (Agronome), La camerise (Lonicera cærulea) : guide de production, 2015, 130 p. (ISBN 978-2-550-72641-8, OCLC , lire en ligne)
  9. « Berliner weisse à la camerise et herbes boréales: audacieuse fruitée | Catherine Schlager | Bière de la semaine », La Presse,‎ 21 août 2016 (lire en ligne, consulté le 4 avril 2018)
  10. « La camerise, chèvrefeuille comestible ou haskap - Camerise Québec », sur Camrise Québec – Association des producteurs de camerise du Québec ( APCQ ) (consulté le 4 avril 2018)
  11. « Uses and Benefits of Haskap Berries - National Nutrition », sur www.nationalnutrition.ca (consulté le 4 avril 2018)
  12. What Has Happened to the ORAC Database
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Chèvrefeuille bleu: Brief Summary ( Francês )

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